Il y a 25 ans, The Verve tuait la Britpop avec l’incroyable « Urban Hymns ». Le groupe britannique, qui a été dépassé par le succès de ce troisième album, a touché la grâce avant de sombrer. Mais « Urban Hymns » restera un disque magique, et sûrement le meilleur de cette période où le Royaume-Uni était sur le toit du rock.
VERVE
URBAN HYMNS
LP
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Description
BIO :
Si Urban Hymns n’était pas le troisième album des Anglais de The Verve, il serait la compilation pop parfaite ; Urban Hymns est en effet une succession de tubes aux mélodies sophistiquées, un enchaînement de classiques imparables. The Verve construit là une pop ambitieuse et riche, touchant – de façon imprévue et d’autant plus précieuse que leurs deux premiers et bons albums étaient restés discrets – à la grâce absolue. The Verve de l’époque Urban Hymns, ce sont les Oasis qui n’auraient pas oublié d’être romantiques, de l’excellente Brit pop, la passion en plus. Du sublime « Bittersweet Symphony » (et son sample stonien) à l’intensité poignante de « The Drugs Don’t Work » et à l’élégance racée de « Catching The Butterfly », Urban Hymns établit les nouvelles valeurs de la ballade pop : cordes mélodramatiques, voix intense du charismatique leader Richard Ashcroft, mélodies inévitables, instrumentation texturée, le tout intimement imbriqué. Simplement beau, Urban Hymns est un disque qui émeut, un disque que l’on écoute la gorge serrée et l’âme grande ouverte. Pièce maîtresse de la pop, Urban Hymns fait partie intégrante du patrimoine musical. (Anne-Claire Norot)